Vous êtes un métèque
Du grec ancien : metoikos (de meta : changement)
Dans la Grèce
antique, le terme de métèque désigne l'étranger qui aurait changé de
cité : il aurait ainsi quitté sa cité grecque d’origine pour travailler
dans une autre cité grecque. Le terme de métèque ne comportait alors
aucune connotation péjorative.
Le métèque fut longtemps victime d’une absence de protection légale et contraint de chercher des appuis chez les particuliers (hôtes de sa famille ou proxènes de sa cité).
A
Athènes, le métèque payait une taxe de faible valeur par tête
(capitation), le métoikion qui lui permettait d’être reconnu et d’avoir des
droits.
- Il était enregistré par les soins du polémarque et
partiellement intégré dans la cité par sa participation aux
contributions (impôts) mais aussi à la majorité des fêtes.
- Il relèvait de tribunaux spéciaux composés de citoyens où il est assisté de son prostatès.
Néanmoins
il n’était pas l’égal des citoyens athéniens :
- Les sanctions
judiciaires variaient selon que l’auteur ou la victime d’un dommage soit citoyen ou
métèque.
- Le métèque ne pouvait prétendre à la propriété immobilière et ne pouvait prêter de l’argent.
- Il était très mal vu qu’il épouse
une fille de citoyen et, si cela devait arriver, ses enfants n'étaient pas considérés comme des citoyens.
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